Lettre de Cordoue – septembre 2022

Chers Frères des Fraternités d’Amérique,

Un salut très fraternel de Cordoue, où nous avons été très chaleureusement accueillis par nos frères argentins dans la Maison des Exercices Spirituels, Catalina de María. Nous avons rencontré des Frères Responsables Nationaux et des délégués de sept pays : Chili, Argentine, Brésil, République Dominicaine, Mexique, États-Unis et Québec-Acadie. Nous avons été encouragés par les messages envoyés par Eric Lozada, responsable international, par Ángel Rossi, archevêque de Cordoue, par Rafael Felipe, évêque émérite et fondateur de la fraternité en République dominicaine et par la visite de Ricardo Seirutti, évêque auxiliaire de Cordoue.

La réflexion de cette assemblée fait suite à la lettre de l’Assemblée Internationale à Cebu, Philippines (2019) et aux écrits du Pape François. Nous nous sommes concentrés sur le thème de la MISSION ÉVANGÉLISATRICE.

Nous avons partagé des expériences missionnaires réalisées par nos frères dans les périphéries géographiques et existentielles de notre Amérique qui touchent les personnes handicapées, toxicomanes, migrants, les peuples autochtones, les minorités exclues pour différentes raisons ainsi que les personnes malades. Nous incluons aussi des prêtres en crise qui recherchent sens à leur mission et à leur vie. Il existe différentes formes de pauvreté dans lesquelles nous trouvons le Christ crucifié et ressuscité. Dans le but de leur rendre leur dignité et de renouveler l’espérance à tous ceux que notre société rejette, marginalise et rend invisibles. Le christ a atteint ces périphéries avant nous pour y accomplis son œuvre libératrice.

Nous nous sentons signes et instruments de ce Christ « qui s’est dépensé à faire le bien » par sa proximité avec les plus vulnérables, l’écoute attentive, le dialogue, la compassion et l’action solidaire. Ne travaillons jamais seul dans de tels défis pastoraux. Travaillons toujours avec d’autres prêtres, avec des religieux, des diacres, des laïcs, des hommes et des femmes de bonne volonté. La pandémie nous a appris à travailler autrement, à nous réseauter car « nous sommes tous dans le même bateau » comme le dit le pape François et nous sommes tous frères et sœurs.

Notre présence solidaire, joyeuse, bienveillante et attachée à la dignité humaine, comme celle du Frère Charles de Foucauld, est le premier pas vers l’évangélisation. C’est « crier l’Evangile avec sa vie », comme il l’a dit lui-même, notre saint patron. Nous croyons fermement à la force évangélisatrice du témoignage personnel et communautaire. Sa canonisation en mai dernier nous confirme dans cette manière d’annoncer l’Evangile et nous encourage à partager notre charisme avec d’autres prêtres dans différents diocèses et pays d’Amérique où notre Fraternité sacerdotale n’est pas encore présente.

La fréquence avec laquelle le pape François mentionne le frère Charles dans ses documents officiels, dans ses discours et homélies nous montre que son témoignage est une richesse et une inspiration pour la mission évangélisatrice de l’Église d’aujourd’hui, dans le monde post-pandémique blessé par la faim, la violence, les inégalités et les adaptations de l’Église devant la laïcité(sécularité). Nous sentons la responsabilité historique d’être plus fidèles à notre charisme et de le cultiver plus intensément avec les moyens propres à notre spiritualité : l’adoration et l’Eucharistie, la revision de vie, la journée du désert, la vie fraternelle et la proximité avec les pauvres.

Notre travail d’évangélisation et de soutien auprès des plus abandonnés et méprisés se veut une parabole d’un monde fraternel, une semence du Royaume que Jésus de Nazareth a inauguré et une dénonciation prophétique de ce péché social. Notre mission, animée par l’Esprit Saint, vise à forger la fraternité dans le monde d’aujourd’hui comme le Pape François nous l’enseigne dans Fratelli Tutti.

Nous rendons grâce à Dieu parce que dans cette Assemblée nous avons fait l’expérience de cette fraternité, vécue dans le dialogue respectueux, la joie et la recherche de nouveaux chemins pour notre action évangélisatrice. Nous sommes conscients des forces et des faiblesses de nos fraternités en Amérique, principalement le vieillissement de beaucoup d’entre elles, mais nous apprécions et voulons nous inspirer du témoignage de fidélité de nos frères aînés. Nous les remercions pour les longues années où ils ont persévérés en continuant à construire « une Église pauvre pour les pauvres » comme l’a dit le Pape François au début de son pontificat, souffrant souvent d’incompréhension, de marginalisation et de discrédit.
Nous voulons continuer à renforcer notre communion continentale à travers l’échange d’expériences missionnaires, la formation d’une équipe pour l’animation de nos assemblées

Panaméricaines et la réalisation du premier « Mois de Nazareth» Panaméricain. Celui-ci aura lieu en République Dominicaine du 2 au 28 juillet 2023.

Nous désirons sincèrement remercier notre frère Fernando Tapia du Chili pour son service en tant que responsable continental durant les six dernières années et nous offrons notre soutien et nos prières à notre nouveau responsable panaméricain notre frère Carlos Roberto dos Santos de la Fraternité du Brésil.

Nous plaçons nos Fraternités sous la protection de Marie, Notre-Dame de la Visitation.

Membres de la troisième Assemblée Panaméricaine
Cordoue, le 23 septembre 2022

PDF: LETTRE DE CORDOUE. fr

LA MISSION EN FRATELLI TUTTI. Willians Roque de BRITO

Le 3 octobre 2020, la veille de la mémoire de saint François d’Assise, le Pape François a surpris le monde avec sa lettre encyclique intitulée Fratelli Tutti – Tous frères. Il y a appelé les chrétiens et toute personne de bonne volonté à s’engager, d’un cœur ouvert, pour le même idéal, par lequel on puisse construire des liens de fraternité et d’amitié sociale. Dans ses paroles, le Pape François nous a rappelé « Comme c’est important de rêver ensemble ! […] Seul, on risque d’avoir des mirages par lesquels tu vois ce qu’il n’y a pas ; les rêves se construisent ensemble » (Fratelli Tutti, n.8).

Lisez le document complet en PDF : LA MISSION EN FRATELLI TUTTI. Willians Roque de BRITO fr

Lettre de l’équipe internationale concernant l’extension de notre fraternité sacerdotale IESUS CARITAS – Septembre 2022

« Avance en eau profonde et jetez vos filets pour la pêche » Lc 5,4

Chers frères,

LA CANONISATION DE FRÈRE CHARLES

Sa canonisation à Rome le 15 mai de cette année a été une grande expérience pour tous ceux qui ont eu le privilège d’assister à cet événement. On a dit et répété que pour la famille spirituelle de Charles de Foucauld la canonisation est un grand cadeau. Mais bien plus, sa vie et son cheminement spirituel et son charisme sont un grand don – non seulement pour la Famille Spirituelle, mais pour toute l’Église. Le don de son charisme n’a pas été modifié ni augmenté par la canonisation, mais il a été mis en lumière et a été officiellement reconnu par l’Église. Nous sommes convaincus que l’appartenance à notre fraternité avec ses caractéristiques particulières peut très bien soutenir le ministère sacerdotal et le façonner de manière précieuse. Certains d’entre nous ne seraient peutêtre plus prêtres s’ils n’avaient pas rencontré des frères de la Fraternité sacerdotale Jésus Caritas.

PARTAGER NOTRE CHARISME.

De cette conviction, nous voulons prendre un nouvel élan pour faire connaître notre Fraternité sacerdotale, surtout dans les lieux et les pays où il n’y a pas de fraternités. Nous voulons offrir notre Fraternité sacerdotale comme une manière de vivre notre ministère accompagnés de frères, de rester en contact vivant avec les Saintes Écritures comme l’une de nos sources les plus importantes de croissance spirituelle, de développer la dimension contemplative de nos vies à travers l’adoration et les jours de désert et enfin de ne pas perdre la proximité et le service des pauvres dans un style de vie simple. C’est pourquoi, chers Frères, nous vous demandons de réfléchir intensément, seuls et en communauté, sur les possibilités que vous entrevoyez pour répandre la semence du charisme de notre Fraternité sacerdotale. Y a-t-il des régions dans notre propre pays, y a-t-il des pays voisins, où nous pourrions offrir le charisme de notre Fraternité sacerdotale ?

EN COMMUNION AVEC NOTRE FAMILLE SPIRITUELLE.

A l’origine de la formation de notre Fraternité sacerdotale se trouvaient les Petites Sœurs et les Petits Frères. Leur façon de vivre l’Évangile, si nouvelle à cette époque, a beaucoup fasciné de nombreux prêtres. Ces prêtres ne voulaient pas devenir religieux, mais rester dans le ministère comme prêtres diocésains, mais ils voulaient vivre quelque chose du charisme de Charles de Foucauld. C’est ainsi qu’est née en France dans les années 1950 la Fraternité sacerdotale, d’abord appelée « Union sacerdotale », puis Jesus Caritas. Ce constat des origines peut être significatif pour nous aujourd’hui. Car pour avoir un point de départ pour le rayonnement de la Fraternité sacerdotale, la proximité des Petites Sœurs et des Petits Frères est encore aujourd’hui l’un des meilleurs milieux possibles. Pour les « nouvelles implantations », c’est donc certainement un bon conseil d’orienter des antennes dans cette direction. A Rome, lors de la rencontre des responsables des différentes branches de la Famille Spirituelle, nous avons constaté autre chose : dans de nombreux pays, il existe des branches de la famille spirituelle, surtout des communautés de laïcs, en l’absence de fraternités de prêtres. Probablement un point de contact pourrait s’y trouver pour faire connaître notre Fraternité et inviter quelques prêtres à y participer et les initier aux « moyens spirituels » dont nous disposons.

COMMENT PROCÉDER CONCRETEMENT ?

Trois aspects nous paraissent importants :

1. la phase de préparation.

Ici la première question est : Est-ce que j’ai, est-ce que nous avons vraiment la conviction qu’il est bon que quelqu’un connaisse la Fraternité sacerdotale et la rejoigne ? Là où cette conviction fait défaut, il n’y a probablement aucune raison de commencer par une initiative de diffusion de la Fraternité sacerdotale. Cette conviction doit être partagée par certains prêtres, car un « projet missionnaire » n’est pas l’affaire d’une personne, mais toujours d’un petit groupe. Une autre étape importante de la préparation est la recherche de contacts et de points de contact. C’est probablement l’une des tâches les plus difficiles, trouver un groupe de prêtres qui acceptent de s’engager pour quelques jours avec Charles de Foucauld. Enfin, la préparation devrait également inclure la prière pour obtenir des résultats. Nous sommes convaincus que les prêtres les plus âgés parmi nous seront particulièrement heureux d’assumer ce ministère.

2. La phase de mise en œuvre.

La manière la plus appropriée nous semble d’organiser une « SEMAINE AVEC SAINT CHARLES DE FOUCAULD ». Au cours de cette semaine, il devrait y avoir deux points focaux : a) Présentation de la biographie de Charles de Foucauld b) Présentation de la Fraternité sacerdotale avec ses moyens de croissance spirituelle. Ces journées devraient être ancrées dans une atmosphère de prière, de fraternité, de joie et de service.

3. la phase de suivi.

Tout comme chaque plante nouvellement semée a besoin de soins et d’entretien, il en va de même pour une Fraternité nouvellement fondée. Elle a besoin d’être accompagnée pour pouvoir se tenir debout. Pour cela, l’intégration au niveau national et continental est importante, mais surtout le contact et l’échange avec des prêtres expérimentés. La forme concrète de ce « parrainage » sera très différente et dépendra des circonstances et des personnes respectives. Il nous semble important de prévoir une forme d’accompagnement dès le départ.

Chers frères, nous savons que toutes les tentatives en ce sens ne sont pas faciles. Mais nous pensons que cela a de l’importance et il nous semble que c’est le bon moment pour le faire. Nous vous invitons donc à en parler autour de vous et à prendre des initiatives. Nous demandons particulièrement aux frères responsables continentaux et nationaux de faire de cette lettre une préoccupation prioritaire dans votre prochaine assemblée.

Nous vous demandons également de nous informer de toute démarche que vous entreprendrez en ce sens. Nous avons peut-être des moyens de vous soutenir.

Nous vous souhaitons courage et confiance dans votre important ministère.
l’équipe internationale
Eric, Honoré, Fernando, Tony et Matthias

PDF: 22-06-28 Jesus Caritas, Lettre, l’extension JC – fr

La Révision de Vie, école de fraternité. Manuel POZO OLLER

Retrait de la Fraternité Sacerdotale
Iesus Caritas de l’Espagne

Galapagar, Madrid, Août, 2022

I Que dit le Directoire ?

« C’est surtout dans la Révision de Vie que la fraternité exerce sa fonction de règle de vie. On parle beaucoup de révision de vie, mais en indiquant des réalités différentes : échanges différents, études évangéliques, révision de vie apostolique. Pour nous, en fraternité, la Revue de Vie est un acte de foi commune, dans lequel nous partageons des événements, des inquiétudes, des espoirs et des déceptions, une lecture commune de la vie pour y découvrir les appels du Seigneur (…)

La Révisoon de Vie est avant tout un regard contemplatif sur l’action de l’Esprit Saint dans nos vies. Et en même temps, c’est le moyen d’une conversion permanente qui doit aussi atteindre le meilleur de chacun, être toujours disponible aux appels du Seigneur, précisément là où on ne les attendait pas, là où on ne l’avait pas vu ni entendu jusqu’à présent. . La Révision de Vie nous aide à découvrir le Seigneur qui est toujours plus grand, toujours différent et même déconcertant pour nous.
Il y a une unité de processus entre la Révision de Vie et les autres moyens de la Fraternité. La Révision de Vie se prépare de préférence au désert, toujours dans la prière et, si possible, par écrit. Il vaut mieux ne pas le faire que de l’improviser. Elle suppose un climat de prière, d’écoute de la Parole de Dieu, d’attention les uns envers les autres. Il n’y a pas à craindre les moments de silence. Il faut avoir le courage de se remettre en question, délicatement, mais franchement, sans crainte de tensions et d’éventuelles confrontations. La fausse amitié est la mort des vraies révisions de vie et donc de la fraternité.
Réaliser un Bilan de Vie implique un engagement de chacun à réaliser ensemble les appels reçus. Chacun doit se sentir responsable et solidaire des autres.
Une authentique Révision de Vie peut nous introduire au mystère de la mort et de la résurrection du Christ à l’œuvre en nous. Et, parfois, cela nous conduira au sacrement de la réconciliation».

II Comprendre RV comme une école d’écoute, de discernement et de fraternité

Avec l’adoration, c’est le point fort de la Retrait. Son objectif est de nous aider à avoir une vision contemplative de la vie, de la réalité. Voir la vie à travers les yeux de Dieu.
Ce n’est pas une simple technique de rencontre fraternelle ou de groupe. Essayez d’éduquer un cœur contemplatif.

Ce n’est donc ni confession ni direction spirituelle. aucun outil pour comprendre ou interpréter.
Il s’agit de:
1. Une manière de rechercher la présence de l’Esprit Saint dans nos vies, en parlant avec nos frères afin qu’à partir de la recherche ils puissent nous aider à trouver la volonté de Dieu. Ce n’est pas demander conseil, mais discerner ensemble. Le RV se prépare dans l’adoration et le silence
2. Une manière de lire l’Evangile dans la vie des hommes, et une manière de lire l’Evangile dans l’Eglise. Lisez dans les faits, et en groupe, les motions de l’Esprit.
3. Une rencontre avec Jésus aujourd’hui, un Jésus qui vit dans les réalités du monde et des hommes d’aujourd’hui.
4. Une question sur ma façon d’être et de vivre, à travers ce que vivent les autres.
5. Une participation fraternelle à la vie des frères.

Comment c’est la préparation?

Il se prépare dans l’adoration et le silence. Un temps de silence où se mêlent réalités de la vie et adoration.

III La vie fraternelle et la RV

Dans la Fraternité, la RV doit aussi être de partager la manière dont la relecture de la vie nous ramène aux intuitions de Charles de Foucauld et de la Fraternité : adoration, Évangile, souci des pauvres et être frères, comme Jésus.

* Son fondement théologique est l’expérience biblique que le Seigneur partage avec son peuple et avec ceux qui forment sa propre histoire, faisant de l’histoire de chacun une histoire de salut. Ce regard contemplatif nous aidera à apprendre à voir le double visage de chaque situation. Il y a un premier aspect que nous voyons, et en arrière-plan une touche de Dieu.
* En plus d’être le matériau que nous regardons de manière contemplative, c’est le moyen d’une conversion permanente. Chaque fois que nous allons au camping-car, nous y allons dans une attitude de conversion, prêts à voir quelle partie de nous doit changer, celle des autres, pour les aider à lire la route.
* Vivre le RV ensemble, c’est vivre une expérience de Dieu, énorme, à travers les situations que nous présentons dans le RV : nous voyons la providence de Dieu et son amitié.
* C’est pourquoi il provoquera parfois une action de grâce. D’autres, une demande de pardon, ou une demande d’aide pour réaliser ce que nous voyons.
* Les mots sont aussi importants que les silences. Tranquillement. Il y a des silences intéressants, de soi ou du groupe, à respecter, à intérioriser, à demander de l’aide, à laisser pénétrer ce que l’on entend. Nous devons respecter le rythme que la communication sérieuse exige de nous.

Manuel POZO OLLER, fraternité de l’Espagne

PDF : La Révision de Vie, école de fraternité. Manuel POZO OLLER fr

Frère Charles et mère abbesse

Charles de Foucauld, le « petit frère universel », sera canonisé à Rome le 15 mai. Entre 1898 et 1900, l’officier de cavalerie devenu trappiste effectue plusieurs séjours chez les clarisses de Jérusalem. L’abbesse, sœur Élisabeth du Calvaire, jouera un rôle déterminant dans son cheminement spirituel et l’approfondissement de sa vocation. À Jérusalem, le souvenir de Frère Charles est toujours vif chez les clarisses.

Il y a un fou qui demande à parler à Notre Très révérende Mère ! » C’est ainsi que la portière du monastère Sainte-Claire de Jérusalem se souvient encore dans les années 1960 avoir annoncé, vaguement inquiète, l’arrivée de Charles de Foucauld à son abbesse, Sœur Élisabeth du Calvaire, en 1898. Et Frère Charles, qui avait tout entendu, de renchérir : « Oui, oui, c’est un fou ». Il est vrai qu’avec son accoutrement bizarre et ses manières trahissant une parfaite éducation, cet homme encore jeune intrigue. À cette époque, le vicomte de Foucauld, exofficier de cavalerie, traverse une période de recherche spirituelle. Après s’être converti en se confessant à l’abbé Huvelin (1886), il devient trappiste (à Notre-Dame-des-Neiges puis à Akbès en
Syrie), mais, constatant que ce n’est pas sa voie, il quitte l’Ordre et rejoint la Terre sainte, et plus précisément les clarisses de Nazareth, où il devient l’homme à tout faire de la communauté.

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