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Lettre Fraternité Burkina Faso Février 2014
FRATERNITÉ SACERDOTALE IESUS CARITAS
BURKINA FASO
LETTRE DU FRÈRE RESPONSABLE, FÉVRIER 2014
Chers frères,
merci bien de toute votre attention et accueil le passé
10 de Février à Ouaga. La présence et participation de Mr Philippe c’était un
attrait pour la fraternité en tenant en
compte de son agenda si complet. Merci
d’être parmi nous !
Merci aussi à Stanislas par le
rapport et à Jean pour la coordination
national, en animant les fraternités de
Burkina. Bon courage et merci de ta
préoccupation par les autres.
Le travail de chaque jour dans le
projet WEND BE NE DO, depuis notre
Fondation à l’Espagne, me portent
chaque année à votre pays où je suis comme chez moi. Je me trouve étranger,
je pense, seulement pour le couleur de ma peau. Partager avec les autres
coopérants espagnols la vie des personnes, adultes et enfants, affectés par le
VIH à WEND BE NE DO, en ce cas les frères et soeurs plus abandonnés et
petits, à la course des intuitions du
frère Charles : aller en descendant,
chaque fois plus bas, où sont ces
amis de Jésus. Ça veut dire qu’il faut
aussi descendre dans notre status
comme prêtres, laisser Dieu être
Dieu, en fuyant de fausse humilité,
des médailles personnelles ou bien
de que tout doive tourner autour de
nous-mêmes, en étant au même
temps maîtres et bergers par compte propre, sans écouter aux autres et
écouter le Seigner dans l’adoration ou la journée
de désert. Dieu nous appelle à changer.
Être membres de la
fraternité sacerdotal Iesus Caritas c’est partager
l’espérance d’un monde nouveau réveillé par
Jésus, dans le style de Nazareth dans notre vie,
lue par les frères à la révision de vie et les
chrétiens de notre communauté, parce que
selon nous vivons, sera-t-il la manière que
beaucoup de gens verront Jésus. Crier Jésus
avec la vie (Charles de FOUCAULD) c’est le
meilleur témoignage de notre foi chrétienne : si nous sommes près de les
autres, à côté desquels ils souffrent, comment nous vivons… C’est pour ça que
Dieu nous appelle toujours, chaque jour nouveau à vivre selon l’Évangile pardessus
de notre image social, clérical, de prêtres « propriétaires « d’une
communauté ou avec de pouvoir.
C’est très important faciliter les rencontres de fraternité,
bien diocésaine ou bien national, et s’il est possible mensuellement. Ça donne
richesse fraternelle et encourage aux frères dans la
joie de la foi de Jésus. Le rencontre de fraternité est
un rencontre de famille, non d’un group spirituelle qui
cherche la voix de Dieu à son propre nombril. Le
rencontre a la richesse de partager la vie des frères,
adorer le Saint Sacrement, -présence de Jésus-,
célébrer ensemble, nous écouter dans la révision de
vie –pas pour raconter succès pastorales- et confier
les uns aux autres. Et s’il est précédé par la journée
de désert –silence, écouter Dieu dans le vide, sans
rien- nous donnera chaque fois plus d’style de Nazareth, car Dieu parle dans le
silence, dans tout cela qui ne brille pas, dans les coeurs des pauvres.
À la fin du Mois de Nazareth africain à Cameroun nous
aurons la première Assemblée Panafricaine de la fraternité. Félix de
Madagascar et les coordinateurs feront les dernières appelles, je crois, au
moitié du mois de mars. Ça sera une opportunité unique de mettre ensemble
notre espérance et les défis des fraternités dans les Églises africaines.
Comment nous nous pouvons aider ? Que-est-ce que nous avons en
commun ? Quelles réalités nous vivons dans nos lieux peut être en climat de
violence, en pauvreté, en situations
de graves problèmes par déplacés
par la guerre, ou menacés par
fondamentalismes religieux ?
Merci pour être là.
Merci à Mr Philippe pour introduire
la fraternité en Burkina Faso et son appui à tous. Toute la fraternité mondiale
est très joyeuse par leur nouveau service comme cardinal de notre Église
Catholique ; le 22 nous serons unis dans la prière et la célébration. Bonne
décision du pape François…
Mes frères, recevez mes embrasses les plus fraternelles et que
Dieu et frère Charles nous bénissent à tous.
Aurelio SANZ BAEZA, frère responsable
Perín, Carthagène, Murcie, Espagne, 20 février 2014
Lettre D’Avent 2013 Frère Responsable
LETTRE D’AVENT 2013
FRÈRE RESPONSABLE FRATERNITÉ SACERDOTALE IESUS CARITAS
Chers frères,
quand vous recevrez cette lettre, nous serons en train de célébrer la
« Pâque » de frère Charles et l’entrée en Avent, ou bien ce sera déjà passé. Pour notre Eglise, le frère Charles est d’une actualité indiscutable. Ce n’est pas seulement un message spirituel, une façon de vivre la foi : c’est la façon
de vivre. Vivre Nazareth en lien avec croyants et non croyants,
dans sa propre culture ou dans une autre totalement différente, être présence du Christ vivant, non pas tellement par des signes religieux mais par la proximité aux personnes qui nous entourent, sans chercher à être quelqu’un d’extraordinaire…
En accord avec le charisme de frère Charles, le
pape François dit que nous devons aller aux « périphéries »,
où l’on n’entend pas parler de Dieu, où se trouvent les gens les
plus abandonnés, qui n’expriment même pas le désir de
connaître Dieu, ou qui vivent leur foi à partir de religions différentes de la nôtre, ou encore dans ces lieux où le dieu-argent impose ses normes et son culte. Chacun de nous sait bien ce que sont ces périphéries. Le langage et le message du pape touchent vraiment les pauvres et incommodent beaucoup d’ecclésiastiques et de puissants. D’autres pensent que ce pape est un démagogue et un populiste…Les réformes ne plaisent pas toujours à tout le monde car elles nous tirent de notre confort et de nos habitudes. C’est un appel à vérifier si nous-mêmes nous acceptons d’être réformés, recyclés, convertis, et à regarder quelles résistances il y a en nous- mêmes. Retourner à Nazareth, devenir pèlerins, même si nous vivons dans la même maison.
Nous suivons avec préoccupation la situation de frères en ce moment difficile dans leur pays pour diverses raisons : aux Philippines, en Centre-Afrique, au Honduras… Prions pour eux et leur communauté.
En juin j’ai participé à la retraite spirituelle de la fraternité argentine et en octobre avec les frères du Chili. Ces frères latinos sont courageux et combatifs. Avec joie et espérance, ils sont prêts à collaborer à la préparation de la prochaine Assemblée Panaméricaine, peut-être en 2015. En janvier 2014, je rencontrerai pour la 1ère fois la fraternité du Mexique lors de sa retraite annuelle et ce sera un moment important pour renforcer les liens avec ces frères. La fraternité italienne m’a accueilli en tant que pèlerin à Loreto, Ancona, en novembre, et j’ai pu partager avec eux leurs situations, rêves et inquiétudes. L’expérience de frères plus âgés qui étaient présents aux débuts de la fraternité, a
été pour moi une grande leçon d’humilité et de sagesse.

Quel meilleur moment que l’Avent pour se réserver une journée ou plus de désert, en disposition d’écoute, donnant du temps au Seigneur dans la solitude, en mettant notre confiance en lui plutôt que dans nos « montages intérieurs ». Giovanni ZANINELLI, frère italien de la fraternité m’a
fait part de ses réflexions après une journée de désert
à Loreto durant l’assemblée :
« Le silence était le lieu de Dieu, mais je
ne pouvais pas entendre sa voix ; il me semblait
sentir dans mon esprit un grand vide, mais en même
temps du calme et de la sérénité : un signe de la
proximité de Dieu, de sa présence. Sans doute que
Dieu parle ainsi. Quand Dieu ne parle pas c’est que nous ne lui donnons pas l’opportunité de parler. Nous remplissons tout le temps de nos demandes et de nos préoccupations. Nous parlons et ne laissons pas parler. Donc souvenons-nous de la petite phrase de Samuel -Parle, Seigneur, car ton serviteur écoute – Dieu ne parle pas car nous ne savons pas attendre et mettre notre confiance dans sa parole ».
Le désert est fondamental pour notre vie intérieure et notre vie de fraternité. Le désert et l’adoration nous font grandir dans l’amitié avec Jésus et dans l’amitié avec les autres. Une fraternité d’amis-frères, c’est un petit cénacle où nous nous réunissons non seulement pour prier, mais aussi pour relire notre vie et permettre aux autres de lire dans notre cœur ; c’est un moment de contemplation.
La dernière semaine de novembre, nous avons vécu la rencontre de la Famille de Charles de FOUCAULD de l’Andalousie et de Murcia en Espagne. Marc HAYET qui fut prieur des petits frères de Jésus nous accompagnait et il a pris ce thème : « Se faire petit pour se faire frère ». L’expérience des fraternités, la rencontre des personnes, le fait de prier ensemble, de partager la joie et la parole, d’écouter Marc, tout cela nous a aidé à approfondir spirituellement le message, les options et la vision du futur de frère Charles. Le témoignage d’un compagnon de
travail musulman nous a impressionnés : « Si je veux pardonner, je dois changer toutes mes lois intérieures !
» C’est tout pour aujourd’hui !
Saint et vivifiant Avent à vous tous. Joyeux et fraternel Noël. Que notre vie rende heureux les autres. C’est mon souhait le plus sincère auquel je joins un « abrazo »fraternel pour chacun d’entre vous.
Aurelio SANZ BAEZA, frère responsable Perín, Carthagène, Murcia, Espagne, 26 novembre 2013
(Traduction de Jean-Louis RATTIER ; merci bien, Jean-Louis)
Lettre fraternité Mexico janvier 2014
FRATERNIDAD SACERDOTAL IESUS CARITAS MÉXICO
Queridos hermanos,
un millón de gracias por haberme acogido en estos días pasados, donde hemos compartido en Cuernavaca un tiempo y un espacio de verdadera fraternidad. Gracias porque van creciendo por dentro, por las tareas de pacificación en los lugares pastorales, por el estilo de vivir en equipo allí donde están, por todo lo que me han enseñado para ser yo mejor persona. Me han proporcionado mucha alegría y ganas de servir a la fraternidad en todo el mundo como un hermano a la escucha que aprende de sus hermanos. Siempre aprendemos de los demás, los hombres y mujeres, los jóvenes y los niños de nuestras comunidades y grupos, pero en el terreno de la fraternidad, en el día a
día de cada uno, descubro llamadas del Señor y ánimos nuevos.
Recuerdo y llevo un eco importante en el corazón de todo lo vivido en profundidad. Cada vida es un
mensaje de Buena Noticia. Cada persona, un reflejo del amor de Dios manifestado en Jesús. Sin desmerecer a todos los hermanos, para mí ha sido un regalo inconmensurable del Señor conocer en México DF a Margarita ROJAS y a su nieto Othón, de quienes tenía hace tres años el deseo de conocerlos y abrazarlos. En esta gente sencilla se muestra el verdadero rostro de Dios, la llama en el Sinaí, el susurro del paso del Señor. Gracias a Nacho, a las hermanitas de Jesús, la hallamos
y gozamos de un encuentro impresionante.
Quiero animarles a ir pensando en el Mes de Nazaret. Cuándo, dónde, cómo, ustedes mismos deben hacerlo, son autónomos como fraternidad mexicana, y siempre los demás estaremos dispuestos a ayudar en lo que sea preciso. Asimismo, la I Asamblea Panamericana será un momento importante para las fraternidades de América. Espero que durante el mes de marzo haya propuestas concretas y un mínimo de organización. No sólo se trata del lugar, sino también de los temas a tratar, ya que las asambleas continentales tienen el esquema de encuentro de fraternidad: oración, adoración, día de desierto, revisión de vida, trabajo en grupos y en asamblea y, esto es muy importante, fin de semana en parroquias de los hermanos, compartiendo con la gente y las
comunidades.

Quedé muy impresionado por el ambiente de silencio en la jornada dedicada al desierto, antes de salir a Zempoala y durante la estancia allí. Los testimonios posteriores fueron realmente pura vida y expresión de lo que pasa en el corazón cuando éste se abre al Señor y deja que él lo llene. Dejarnos llenar del pensamiento de Dios… ser el receptor de su voz a través de lo inesperado… no perder nunca nuestra capacidad de
sorpresa…
Echo de menos los campanazos de Polo y el gallo de la alarma en el celular de Álex… Las tortillas de Oaxaca, la nieve en Cuernavaca, la piedra volcánica donde se lee el mundo, donde palpita la historia de un planeta de tres mil quinientos años de antigüedad. Echo de menos a cada uno y lo intento
situar junto a Jesús, con su trabajo y su lucha, con sus esperanzas y decepciones; desde el propio ser humano que somos cada uno, sin que aún nos hayan crecido alas de angelito, como en las pinturas de la catedral de Cuernavaca. Somos cuerpo y no sólo una cara.
Gracias, hermanos, y gracias especialmente a Nacho, que se desvive por todos, que nos trata mejor que a un hijo, que vive la fraternidad desde su esfuerzo y constancia.
En la celebración y en la adoración les tengo presentes y saboreo la huella que han dejado en mi vida en construcción. De verdad que son un regalo del Señor y me han aportado mucho.
El equipo internacional y yo contamos con ustedes.
Un gran abrazo a la mexicana (mano-abrazo-mano) y miles más a la española de todo corazón.
Aurelio SANZ BAEZA, hermano responsable
Perín, Cartagena, Murcia, España, 26 de enero de 2014
lettre du frère responsable
LETTRE DU FRÈRE RESPONSABLE, NOVEMBRE 2012
Chère fraternité.
les Frères de l’Assemblée de Paris m’ont élu frère responsable pour
une durée de 6 ans. Je m’engage à être à votre service avec amour fraternel et bonne volonté pour faire le bien entre tous, avec le soutien de l’équipe internationale, formée par Emmanuel ASI, du Pakistan, Jean François BERJONNEAU, de France -Assistant Général-, Mark MERTES des Etats-Unis, -responsable de la partie budgétaire-, Félix RAJAONARIVELO, de Madagascar, et Mauricio da SILVA, du Brasil, choisis sur chacun des 4 continents où notre fraternité est présente et que je remercie de tout coeur d’avoir accepté l’invitation à naviguer dans ce bateau, en donnant à la fraternité le meilleur de nous tous.
Merci également à l’équipe antérieure: Abraham, responsable internationale, Eddy, José y Richart. Merci pour votre travail et votre dévouement.
Je me présente : je suis né à Murcie (Espagne) et je suis prêtre dans le diocèse de Carthagène – Murcie. Je travaille dans la paroisse rurale de Perín, près de Carthagène. J’ai eu 57 ans i y a quelques jours et cela fait 28 ans que j’exerce mon ministère. Je suis dans la fraternité depuis 30 ans. Ma foi, ma vie et ma vocation, ainsi que mes priorités sociales, se sont affirmées au sein de la fraternité, avec le soutien, les encouragements et l’amour de mes frères. La fraternité a permis de révéler ce que mes parents ont semé en moi. Le charisme du frère Charles a marqué ma jeunesse et à travers de Nazareth, j’ai rêvé, ri, pleuré et jouit. Nazareth m’a donné le temps et la montre, le sac à dos et les sandales, le pain et la table, et m’a appris à écouter et à être avec les gens. Je travaille sur deux projets humanitaires, à Carthagène, dans le monde

de la drogue et du sida, et à Bam (Burkina Faso), dans lesquels je mets tout mon coeur. Ces personnes et ces lieux sont désormais toute ma vie.
Au travers de cette nouvelle tâche et avec le soutien de l’équipe internationale, j’aimerai être proche des fraternités. J’aimerai également que mon action, au sein de la fraternité, favorise la communication entre ses membres, non pas dans le but de donner des leçons, mais dans celui d’accompagner et d’écouter. Les assemblées continentales sont une réalité en Asie et en Europe et nous allons travailler pour les rendre possibles en Amérique et en Afrique. Ce défi qui a surgit lors de l’Assemblée de Paris, nous a conduits à orienter nos efforts vers l’encouragement des fraternités africaine et américaine à vivre l’Évangile et à représenter l’Église depuis leurs réalités et à croître comme de jeunes fraternités. Nous voulons qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls.
Les intuitions du frère Charles ont donné naissance à un style de famille qui considère l’existence de Jésus non seulement dans les signes du Sacrement mais aussi dans les êtres humains, et plus spécialement dans les favoris de Jésus. Nous devons incarner Jésus dans nos sociétés et que celles- ci le reconnaissent, non pas pour ce que nous disons de Jésus, mais pour comment nous le vivons, suivant l’expression du frère Charles, depuis l’adoration de son Bienaimé. Cette famille sont nos fraternités ainsi que toutes celles qui sont nées du charisme. Il y a de plus en plus de personnes que se joignent à cette grande famille, au sein de laquelle nous trouvons des frères et des soeurs, qui prient, adorent, contemplent, révisent leur vie, travaillent ensemble, vivent au désert, accueillent la Parole et luttent pour le droit des exclus, d’une façon parfois très engagée, mettant même en jeu leur propre vie. Nazareth nous permet également d’être avec ces gens qui ont perdu leurs droits pour différents motifs, dans plein d’endroits de ce monde. Nous ne devons pas oublier ceux pour qui Jésus a lutté et “programmé” son règne. Rappelons de l’Éclesiastique: “ Le pain du pauvre est sa vie. Celui qui lui enlève le pain est un assassin. “ (Eclo 34,21)
Nous avons les moyens que nous offre notre Directoire pour vivre la fraternité: l’adoration, la journée de désert mensuel, la rencontre de fraternité, la révision de vie, la contemplation de la Parole, la contemplation du quotidien et de l’habituel, le mois de Nazareth, cultiver l’amitié et être pauvre parmi les pauvres. Grandissons comme des hommes croyant en ce Dieu proche qui nous annonce l’arrivée de l’Avent.
Que le frère Charles nous bénisse, le prochain 1 décembre, jour de son anniversaire.
Un salut fraternel.
Perín, 27 Novembre 2012.
Aurelio SANZ BAEZA