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Jean-Pierre (Québec): Ma session des nouveaux arrivés
Ma session des nouveaux arrivés en Algérie
22-29 janvier 2017
Je suis parti en avion de Tamanrasset et j’ai passé 2 semaines à Alger, la capitale de l’Algérie. Je viens de me renseigner sur les distances franchies pour m’y rendre : c’est l’équivalent d’un voyage aller-retour entre Verdun (Montréal) et Gaspé, un peu moins qu’un aller simple entre Montréal et Miami en Floride… En autocar, cela m’aurait pris à peu près 24 heures, probablement plus en cette période de l’année où nous attend la neige dans les montagnes des Aurès à traverser avant de descendre vers la Méditerranée. Et, de toute façon, à partir de Tamanrasset, il n’y a pas moyen de se faire « escorter » par la gendarmerie d’un point à l’autre du territoire, pour une seule pauvre petite personne comme moi ! Alors, hop ! allons vite à l’aéroport.
Sur mes 14 jours de présence à Alger, il a plu, un peu ou beaucoup, 10 jours. Une très bonne moyenne de buts comptés en si peu de temps. Et il faisait plutôt froid. Heureusement, les maisons où nous étions logées étaient chauffées, mais pas celle où j’ai passé la nuit. J’ai revêtu non le Christ, mais mon manteau demi-saison… et j’ai fini par m’habituer à cette froide humidité. Mieux, mes mains gercées se sont rétablies comme par enchantement. Du climat sec du désert, la pluie m’a servi de pommade réconfortante!
Alger est bâtie autour d’une large baie, à la fois port de mer et plage de galets. Peut-être y a-t-il du beau sable quelque part, mais je n’en ai pas aperçu durant mon bref séjour. La ville est construite comme en estrades, avec la mer d’un côté, colline ou petite vallée de l’autre.
Cette ville existait depuis bien avant Ville-Marie, probablement autour des années 1000 ou 1100.
L’architecture a été récemment influencée par le style mauresque et Art Déco. Là où c’est bien entretenu, c’est plutôt joli. Janvier n’est pas un mois touristique, mais je sentais déjà les algérois accueillants; et plusieurs, comme ces 2 jeunes croisés par hasard sur le front de mer, venir me souhaiter la bienvenue, tout simplement. Aurais-je la même démarche à Montréal ? … Je dois avoir la binette d’un Occidental en vacances ! C’est de toute façon agréable et significatif.
Parmi mes belles découvertes, ces maisons de la casbah (vieille ville de l’époque ottomane) situées tout près de la mer et magnifiquement restaurées récemment …
Un plafond si bellement ouvragé, parmi plusieurs autres …
Et une vue splendide qui donne sur la mer … Ah !
Imaginez maintenant tout cela avec une douce et chaude brise marine… hum ! Vous aurez compris que, malgré la température maussade, j’ai apprécié mon séjour à la capitale. Déjà une belle découverte !
Je vous ai déjà parlé d’Alger et de ses beautés. C’est une grande ville avec son métro, ses autobus, sa ligne de tramway vers la banlieue est. Mais attention : il n’y a pas de trottoir ici, ou plutôt chaque propriétaire en fabrique un à sa convenance, pas aussi grand ni ajusté au déambulatoire du voisin. Les parcs sont jolis, mais il n’y en a pas beaucoup. Des voitures, c’est l’inverse : il y en a partout, beaucoup, de sorte que la circulation et le stationnement sont deux réalités difficiles, hasardeuses. Comme on dirait au Québec : « c’est l’enfer ! »
La session d’intégration s’adressait à des nouveaux agents de pastorale arrivés, pour la plupart, durant la seconde moitié de 2016. Nous étions vingt personnes bien comptées, plusieurs venues d’Italie, mais la majorité des Africains, religieuses et religieux prêtres, de l’Afrique noire, un jeune prêtre algérien vivant en France pour le moment. J’étais évidemment parmi les plus âgés…
Nous avons fonctionné de 2 façons : en équipe réduite pour nos réactions personnelles; et en grand groupe pour écouter et échanger avec les invités de nos animateurs. Car nous avons eu la chance de rencontrer plusieurs Algériens et Algériennes sur des thèmes aussi différents que:
- le statut de la femme dans la société;
- les répercussions sur la population et sur les institutions de la décennie noire (en gros entre 1988 et 1998) où le pays a vécu une quasi guerre civile entre groupe islamiste armé et forces militaires défendant leur pouvoir;
- l’histoire récente de l’Église en Algérie et le sens de sa présence minuscule en ce pays maintenant;
- les hauts et les bas des chrétiens algériens;
- le statut associatif officiel de l’Église en Algérie et ses conséquences;
- les migrants et le racisme en Algérie;
- l’effort de Caritas Algérie pour financer des projets humanitaires dans le domaine de la promotion féminine, de projets avec les migrants ou l’aide aux personnes malades et handicapées…
Ouf !
Et ce sans compter 2 jours de visite, d’abord à la casbah d’Alger, à la cathédrale de la ville, et à un centre de recherches et de formation à la société arabe de l’Algérie; et au monastère trappiste de Tibhirine où furent enlevés 7 moines au printemps 1996 et qu’on retrouva assassinés un mois et demi plus tard. Cette dernière visite est touchante non seulement à cause du sens ainsi donné au témoignage de solidarité avec le peuple algérien – certains se rappelleront le film Des hommes et des dieux -, d’un don de soi offert à la suite du Christ, mais aussi parce que les lieux sont magnifiques.
C’est la chapelle où les moines priaient et où nous avons célébré l’Eucharistie. Nous sommes allés aussi nous recueillir au cimetière où ils sont enterrés.
Les points saillants de ma session
Je dois dire avant tout que ce furent les personnes rencontrées, les nouveaux arrivés, les invités algériens, nos deux animateurs, les personnes engagées dans l’Église d’Alger croisées au hasard des jours, qui m’ont le plus marqués. Contact chaleureux, efforts d’intégration manifestes sinon parfaitement réussis, joie de vivre et décision de s’impliquer à fond selon ses habiletés. Pensez-y : 4 d’entre nous s’en allaient ensuite en plein désert, à Adrar, pour un apprentissage intensif de deux mois de l’arabe et de la vie en monde musulman… Tout un engagement !
Le défi qui se profile à l’horizon, avec les jeunes générations de missionnaires – surtout d’Afrique noire -, sera de trouver et de vivre une manière algérienne d’être Église en ce pays.
Au plan de la vie spirituelle, beaucoup de personnes sont des musulmans croyants et peut-être encore davantage sont des chercheurs de la vérité. La Bonne Nouvelle de l’amour offert pour tous se vit dans la gratuité, dans la discrétion, donc à l’intérieur de relations personnelles significatives. Petite Sœur Magdeleine, fondatrice des petites sœurs de Jésus justement en Algérie, avait coutume de dire, semble-t-il : « Il ne faut faire de l’ombre à personne. » Donc, nous sommes appelés à être vrais, à faire l’expérience concrète de la bonté de la population, à devenir plus humains. Annoncer l’Évangile explicitement ? Ce sera toujours du cas par cas, en respectant le mystère de l’autre et selon l’inspiration de l’Esprit Saint.
Jacques Grand’Maison avait coutume de dire dans ses cours de pastorale de l’évangélisation à peu près ceci : « Jésus a vécu 30 ans proche des gens à Nazareth, 3 ans de prédication explicite, et 3 jours de sacrement. Sommes-nous assez convaincus du temps de « mouillage » nécessaire à l’évangélisation de notre peuple ? »
Si dans les lois, les hommes et les femmes sont égaux juridiquement, la société n’évolue pas aussi rapidement. L’Algérie en est dans une phase mitoyenne, tampon, où les pères souhaitent le meilleur pour leurs filles comme pour leurs garçons, tout en laissant des comportements discriminatoires se manifester en public, sinon en privé. Avec la mixité à l’école, du primaire à l’université, on peut espérer que se développera peu à peu l’indépendance économique de la femme algérienne, et plusieurs réussiront alors à vaincre leurs peurs pour s’affirmer.
On a aussi découvert un peu mieux l’histoire de l’Algérie. Foncièrement religieux dans un pays gouverné à la sauce socialiste depuis son indépendance en 1962, le peuple algérien devint dans les années 1980 excédé du parti unique au pouvoir qui se servait effrontément grâce aux ressources du pays. On chercha un changement, d’abord pacifiquement, puis au moment où les élections furent gagnées par le parti conservateur islamiste, on interrompit en haut-lieu le processus et on refusa de céder les rênes du pays. Cela provoqua quelque chose qui ressembla à une guerre civile…
Durant la décennie noire (1988 – 1998), il y eut plus ou moins 150 000 personnes assassinées. 16 d’entre elles étaient chrétiennes, dont les moines de Tibhirine et Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran. Un peu comme après la 2e guerre mondiale, les gens n’en parle pas volontiers. Ce sont de très mauvais souvenirs, et la parole n’a pas été libérée pour permettre de reconnaître les événements tragiques et commencer le travail de réconciliation incontournable. Cela explique aussi pourquoi les autorités sont si sensibles à tout ce qui menacerait leur contrôle du pays ou la sécurité intérieure.
Si les revenus provenant de l’exploitation pétrolière en Algérie permet aux gens de vivre sans trop travailler, sans développer la production agro-alimentaire, l’industrie ou le tourisme, il n’y a guère d’avenir prometteur pour les jeunes générations.
Mais il faut souligner les efforts pour rendre accessible à tous l’éducation, jusqu’au fond des petits villages sahariens, et la santé avec une couverture médicale complète sinon toujours efficiente. Cela est remarquable, et les Québécois savent ce qu’il en coûte pour tenir bon en ces domaines qui permettent une meilleure répartition de la richesse nationale à long terme. C’est encore un espoir pour le développement d’une meilleure sensibilité aux droits de la personne.
Je vous ai déjà écrit sur la problématique des migrants. L’Algérie est aux premières loges devant ce défi humanitaire répétitif et cela va continuer. Pour les chrétiens du pays, il s’agit d’un pôle sensible et d’un appel à une action concertée, selon nos très faibles moyens.
Je termine ce trop long message en reprenant un chant de Taizé, d’abord composé en espagnol. Il reprend un leitmotiv de sainte Thérèse d’Avila. Vous avez peut-être eu la chance de l’apprendre… Voici ensuite la traduction en arabe, en berbère – langue de la Kabylie, à l’est d’Alger – et en français. Cela vous indique un tout petit peu notre vie liturgique qui fut aussi un temps fort de reprise et d’engagement mutuel.
Nada te turbe, nada te espante :
quién a Dios tiene, nada le falta.
Nada te turbe, nada te espante :
Sólo Dios, basta.
La la takhafi, la la ya nefsi,
men maa allahi, la lan yahtaja.
La la takhafi, la la ya nefsi,
yakfifi rabbou.
Ur tsagad ayixfiw, kecch yesâan rebiyidek,
halla rebikan igakfen.
Ur tsagad ayixfiw, kecch yesâan rebiyidek,
halla rebi kan, igelan.
Rien ne te trouble, rien ne t’effraie !
Qui tient à Dieu, jamais ne tombe.
Rien ne te trouble, rien ne t’effraie !
Dieu, seul suffit.
Je termine en vous assurant que j’ai bien pensé à vous tous et toutes au moment de l’attentat à la Grande Mosquée de Québec fin janvier. On s’en reparlera bientôt.
Amitié, Pedro
Nouvelles de la Famille Spirituelle Charles de FOUCAULD – 1/2017
Bonjour à vous tous!
Voici comme annoncé le prochain courriel avec les nouvelles des différentes branches de la Famille Spirituelle. À la fin du mois de février vous recevrez aussi encore une lettre du bureau avec des indications pour la rencontre de l’Association après Pâques en Allemagne. Mais déjà aujourd’hui je vous rappelle de nouveau de communiquer vos horaires et le lieu d’arrivée.
Alors, à bientôt
Marianne
Vous pouvez lire l’intégralité du document dans le lien suivant:
CHARLES DE FOUCAULD – ET LA PRATIQUE DES OEUVRES DE MISERICORDE
Une interpellation pour nous !
A l’occasion de la clôture de l’Année Jubilaire de la Miséricorde, le pape François dans une lettre apostolique a invité l’Eglise à continuer à vivre cette vertu : à chacun de nous de concrétiser cette invitation dans la situation qui est la sienne aujourd’hui.
Vous pouvez lire l’intégralité du document dans le lien suivant:
(Español) Semblanza del hermanito Juan
ÎLE DE LESBOS, REFUGE DE L’ESPOIR. Carlos LLANO
Carlos LLANO est sportif, économiste , fondateur de l’ONG Childhood Smile , bénévole et collaborateur de la Fondation Tienda Asilo de San Pedro de Cartagena, en Espagne, dans le projet WEND BE NE DO de Burkina Faso. Il a travaillé comme bénévole dans l’île de Lesbos , en Grèce, avec les réfugiés. Nous présentons ici son précieux témoignage. Merci, Carlos.
Nous vivons si vite et si attachés à nos besoins mondains du premier monde que , si nous étions capables d’en prendre distance et de nous observer attentivement, nous sentirions du refus pour nous mêmes. Le monde a de gros problèmes à résoudre : on calcule qu’il y a 300.000 enfants soldats et qu’en 2016 il y a déjà 5.000 réfugiés et immigrants qui sont morts noyés dans la Méditerranée, mais en général nous sommes plus préoccupés par nos problèmes minuscules du premier monde que par ce qui puisse arriver hors de nos frontières, si terrible que ce soit. On voit tout cela si lointain qu’on pense qu’on ne peut pas faire grande chose et on finit par ne rien faire. On ne résout pas les problèmes du monde en les acceptant avec résignation ou indifférence, ou bien en accusant les gouvernements . Les problèmes du monde sont à moi , à toi, à nous. On change le monde en contaminant et en inspirant les comportements avec le nôtre de tous les jours. Si je ne veux pas voir un seul noyé de plus, je ne peux prendre qu’une décision ferme: aller là pour apporter mon petit grain de sable , qui , si petit qu’il soit, sera énorme, si on le compare avec l’inaction ou les centaines de messages qu’on peut publier sur les murs de nos réseaux sociaux . Lesbos est une petite île grecque au milieu de la Mer Égée très proche des côtes de la Turquie. On y trouve deux camps de réfugiés: Karatepe, qui garde encore une certaine dignité, et où on trouve des familles complètes, principalement de la Syrie, mais il pourrait y en avoir même de la République Dominicaine. Oui , j’ai bien dit de la République Dominicaine. Quand on n’a rien, on risque même sa vie, parce qu’on n’a rien à perdre, rien que la vie elle-même, et le désespoir peut arriver à être tel que même la vie n’a aucune valeur.
À Karatepe chaque famille a sa propre tente d’Acnur, ils ont des couvertures, des matelas, et les bénévoles de Remar sont chargés de leur apporter deux repas par jour jusqu’à la porte même de leur tente. Les enfants jouent dans le « lotissement » de tentes , et l’espoir d’une vie meilleure semble ne pas être perdu complètement .
L’autre camp de réfugiés c’est Moria. Une ancienne prison , qui peut héberger 2.000 personnes, mais où on en trouve entassées plus de 5.000 dans des tentes de Decathlon qui flottent quand il pleut et que la boue tombe par le terre-plein. La tension est évidente et on la sent dès que l’on traverse ces hautes clôtures pleines de fers barbelés. Ici il n’y a pas de familles , il y a beaucoup de jeunes hommes , et quelques femmes avec leurs petits enfants, chacun ayant un pays , une langue, une culture et des habitudes différents. Des jeunes hommes de Nigeria qui s’enfuient parce que Boko Haram tue, séquestre et torture n’importe qui. Des adolescents du Pakistan qui ne veulent pas continuer à vivre dans un pays où l’Isis arrive à une bourgade pour égorger toutes les femmes et tirer sur tous les hommes jusqu’à laisser le lieu sans aucune trace de vie.
Ce sont de vraies histoires qu’on m’a racontées quand j’aidais pendant des heures à faire la tâche banale de couper des kilos et des kilos de pommes de terre pour pouvoir donner à manger à ces milliers de jeunes hommes, de femmes et d’enfants unis par le désespoir de ne pas voir d’issue au bout du tunnel, de voir que les autorités les ont oubliés et qu’ au fur et à mesure que le temps passe leur souvenir s’efface dans nos pensées. La deshumanisation est telle que les mafias ont fait de ce problème une bonne affaire où elles font payer de 3.000 à 5.000 euros par personne pour un canot sans aucune securité et avec du surpoids. Elles entassent de plus en plus de personnes sans espace pour bouger dans un endroit où les personnes ne peuvent emporter aucun bagage, puisque cela enleverait de la place pour un autre réfugié à qui on pourrait faire payer, et avec des gilets de sauvetage remplis d’ordures au lieu d’air, qui , en cas de besoin et à cause de leur manque de flottabilité, vont faire perdre une vie de plus, en augmentant le nombre de 5.000 personnes qui se sont déjà noyées dans la Méditerranée pendant 2016. Il reste notre inquiétude ou notre indifférence face à ce désastre humain qui semble un cul- de -sac. Nous avons dans nos mains la possibilité de changer ce monde.
(Português) Como Festejar o Natal e Ano Novo Com Tantas Desgraças?
(Español) Mensaje final del Encuentro Interfamiliar en Ávila, España, por el CENTENARIO de Carlos de FOUCAULD
Jean Pierre: VOUEUX DE NOËL DEPUIS TAMANRASSET
Ce n’est pas le moment d’exprimer de brillantes idées : c’est le moment de creuser notre espérance ! Jésus est proche, annoncé par les prophètes et attendu par un peuple souvent désespéré. Préparer la fête de Noël, c’est se mettre à l’écoute du message inscrit dans la vie d’hommes et de femmes qui ont donné ou donnent leur vie pour Jésus. C’est aussi laisser résonner en nous la voix de ceux qui travaillent pour un monde équilibré et harmonieux.
Regardons tous les changements dans notre monde : la terre avec tous les êtres humains, avec leurs droits et libertés ! Un espoir fou cherche à s’exprimer et à se réaliser : il vient des plus pauvres qui espèrent une solution à leurs problèmes, depuis les réfugiés à cause des guerres -immigrants oubliés-, jusqu’aux hommes et femmes qui sont dans, les hôpitaux, les résidences de personnes âgées et les personnes ayant des problèmes psychiques, les gens qui viennent à nous en recherche d’une consolation… Le deuil et la tristesse devant la violence sont là bien sûr. Mais…
Faisons écho à la Parole de Dieu, à l’engagement de Dieu pour notre monde. Cette Parole est un appel à entrer dans le projet de Dieu qui n’arrête pas d’illuminer. Écoutons la joie, la bonne nouvelle pour ce monde, pour l’Église et pour tous ceux qui, sans se considérer chrétiens, vivent avec nous, partagent notre table, notre rue, ou notre amitié.
L’universalité du témoignage de Charles de Foucauld nous invite à retourner à l’esprit de Nazareth : toujours revenir à l’Évangile comme forme de vie, de pensée et d’amour. La voix de frère Charles est un appel à l’espérance, à la paix, à la solidarité, à l’humilité. Il nous redit que nous sommes tout petits. Ce n’est pas une coïncidence si nous fêtons l’Enfant de Noël ? !
Je voudrais être de ceux qui rendent Dieu heureux
et donnent envie de Lui ! Pedro
PDF: voeux de Noël.Tam16