Relance pour la session de VIVIERS (Juillet 2015)

« Le ministère presbytéral au service de la rencontre avec les musulmans à la lumière du message spirituel de Charles de Foucauld »

Plus que jamais ce thème prend une grande actualité dans un contexte social et politique marqué par les peurs et les replis autour des identités défensives.

Cette session est ouverte à tous les prêtres diocésains qui souhaitent promouvoir et développer la rencontre entre chrétiens et musulmans dans le cadre de leur ministère pastoral ordinaire. Il y a encore 20 places disponibles.

Elle rassemblera des prêtres de différents pays d’Europe et des prêtres exerçant leur ministère dans différents pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne.

Elle se déroulera à Viviers entre le 13 juillet à 18h. et le 19 juillet à 9h.

Les interventions se dérouleront de la manière suivante

  • Mardi matin : la situation de l’islam en Europe par le Père Christophe ROUCOU Directeur du SRI (Secrétariat National des Relations avec l’Islam)
  • Mercredi matin : Réflexion sur une pastorale diocésaine inspirée le message spirituel du Frère Charles de Foucauld par Monseigneur Claude Rault , évêque de Ghardaïa
  • Jeudi matin : « Ministère presbytéral et service de la fraternité universelle » par le Père Jean-François Berjonneau (assistant général de la Fraternité Sacerdotale Jesus Caritas)
  • Vendredi matin « Témoignages de prêtres au Maghreb et au Sahel » P. Bernard Janicot pour l’Algérie, P. Esaü Odjiram du Tchad, P. Denis Koyedama de Centrafrique (membres de la fraternité)

Les après-midi seront consacrées au partage d’expériences diverses de rencontres et de dialogues entre musulmans et chrétiens dans les différents pays représentés :

  • Initiatives diverses de dialogues et d’action communes
  • Dialogues et rencontres entre jeunes musulmans et jeunes chrétiens dans les quartiers,
  • Sensibilisation et formation des chrétiens dans les diocèses,

Que ceux qui souhaitent encore s’inscrire et participer à cette session le fassent au plus vite à l’aide du formulaire ci-joint, que est dans notre site iesuscaritas.org ou bien dans Courrier des Fraternités n.º 221, Janvier 2015

Jean François BERJONNEAU, assistant général de la fraternité

PDF: relance-pour-la-session-de-viviers-sur

Aller à la périphérie à l’école de Charles de Foucauld

Chez beaucoup de chrétiens, qui se sentent encouragés par la voix du pape François, « aller aux périphéries » ou « à la périphérie » est devenue une sorte de lieu commun ! En tout cas, cette notion de « périphérie » renouvelle notre regard sur la mission et nous pouvons même espérer qu’elle est capable de nous convertir un peu plus à l’Evangile !

La « périphérie » est d’abord un concept lié à l’urbanisme et plus largement à la sociologie. On peut dire, par exemple, que les gens qui sont « à la périphérie de la république » n’ont pas beaucoup participé aux manifestations monstres du 11 janvier. Pour la réflexion chrétienne, ce concept nous vient de la théologie de la libération dans le contexte de l’Amérique latine des années 1970-80. Et François lui a donné une portée universelle. Dans « La joie de l’Evangile », son Exhortation apostolique lue par presque tout le monde, il appelle à « rejoindre les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Evangile. » (EG (Evangelii Gaudium) N° 20 p.20 – Parole et silence, 2013) Le 28 mars 2013, lors de sa première messe chrismale à Rome, il invite ses collaborateurs à ne pas être « des prêtres gestionnaires », mais « à atteindre toutes les périphéries : les pauvres, les prisonniers, les malades, ceux qui sont tristes et seuls». Avant le dernier conclave, dans son discours aux cardinaux, il avait déjà parlé d’une Eglise qui sort « vers les périphéries, vers les oubliés de l’existence », une Eglise appelée « à sortir vers les périphéries existentielles ». Toujours dans La joie de l’Evangile, il parle d’une « Eglise en sortie » dans le double sens de rejoindre les zones de précarités humaines et de rejoindre les « détresses existentielles ». Et voici quelques jours encore, (14.01.15) il a appelé l’Eglise du Sri Lanka l’Eglise des « périphéries des frontières ».

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Sejour au monastere Jesus-Sauveur de Honda (Burkina-Faso) janvier-fevrier 2015

Jean-Michel Bortheirie

Quarante ans après mon premier voyage en Afrique (1975 – Côte d’Ivoire) et vingt ans après mon envoi en Fidei Donum au Tchad (1995), j’effectue ma 4ième visite au Burkina Faso et la 2ième au Monastère Jésus-Sauveur de Honda. Par un hasard des circonstances, la première visite dans le pays s’effectuait alors que Blaise Compraoré venait de prendre le pouvoir et cette dernière, alors qu’il vient d’en être chassé par le peuple.

C’est au cours de mon année sabbatique au Monastère de Belloc que je reçus une demande pour rendre un service de formation au Monastère de Honda. Grâce aux liens entre Limoges et Ouahigouya, un accord fut trouvé entre les deux évêques. En arrivant à Ouagadougou, Mgr Justin avait organisé mon transfert à Honda, me permettant au préalable de rencontrer la Conférence épiscopale du Burkina-Niger en session au Centre Paul Zoungrana et déjeunant avec les PP Philippe Ouédraogo, Justin Kientenga, Michel Cartatéguy, avant que Petit Frère Raphaël avec Omer Sawadogo ne me conduisent le jour même à Honda.

Situé à 112 kms au Nord de Ouagadougou et 113 kms au Sud de Ouahigouya, siège du Diocèse, sur un espace rural proche d’un cours d’eau, le petit monastère a été agrandi ; j’ai eu de la difficulté à le reconnaitre. En 2007 il comportait de petits bâtiments en banco. Aujourd’hui un ensemble de bâtiments tous neufs constituent les logements des moines. En surplomb, un grand château d’eau malheureusement ne fonctionnant pas à cause d’une panne du groupe électrogène qui alimente la pompe. Les anciens bâtiments continuent à être utilisés comme réfectoire, cuisine-réserve, salle de classe, salle des hôtes, bibliothèque etc. ainsi que la chapelle-église qui fut le premier bâtiment construit, assez vaste, et à ce moment en rénovation. A proximité des bâtiments, la tombe du Petit Frère Emmanuel décédé en 2011.

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Assemblée générale fraternités de Centrafrique Novembre 2014

Voici le compte rendu de la première Assemblée des fraternités de la famille Charles de FOUCAULD en Centrafrique, du 29 Novembre au 30 Novembre 2014.

L’an deux mille quatorze du vingt-neuf au trente novembre s’est tenue une Assemblée Générale regroupant  toutes les branches de la famille Charles de FOUCAULD dans la fraternité des Petites Soeurs du Coeur de Jésus à Bangui.

Deux points ont été inscrits à l’ordre du jour :

  • La mise en place d’un bureau de coordination pour l’organisation de l’année du centenaire du martyre de Bienheureux Charles de FOUCAULD en Centrafrique
  • La mission du bureau et celle des différentes sous commissions.

Le bureau de coordination a été mis en place, dont le président est l’Abbé Félicien ENDJIMOYO, de la fraternité sacerdotale Jésus Caritas.

Les commissions suivantes ont été également mises en place:

  • Commission formation/Communication
  • Commission Finance
  • Commission Liturgie
  • Commission Accueil et Hébergement
  • Commission Restauration

La Seconde Assemblée générale a eu lieu du 24 Janvier au 27, toujours chez les Petites Soeurs du Coeur de Jésus. Elle s’inscrit dans la préparation du centenaire.
Pour ce concerne le volet formation et communication, nous nous sommes qu’il faut envisager deux types de formations:

  • Formation des membres de nos fraternités sur la connaissance appronfondie de Charles de FOUCAULD et sur la cohésion sociale à la suite de Charles de FOUCAULD qui a vécu avec les musulmans. Plusieurs dates ont été retenues pour les différentes formations sur les différents aspects de la vie de Charles de FOUCAULD.

Etaient présents à cette Assemblée:

Deux prêtres de la fraternité sacerdotale Jésus Caritas: Abbé Denis KOYEDAMA et Abbé Félicien ENDJIMOYO.

  • Des membres de la fratenité séculière
  • Des membres de la Fraternité Jésus Caritas
  • Des Petites Soeurs du Coeur de Jésus
  • Des Petits Frères.

NB: Nous avons souhaité que le Père Jean François BERJONNEAU vienne nous aider dans cette formation sur la connaissance de Charles de FOUCAULD au mois de novembre 2015. Tu peux voir avec pour nous préciser la date.

Rencontre avec Jean Michel BORTHEIRIE au Burkina Faso, janvier-février 2015

bf-201501-01Quelle joie me trouver avec Jean Michel au monastère Jésus Sauveur de Honda au Burkina Faso! Il aidait les moines dans sa formation théologique pendant un mois. Nous, les coopérants espagnols du projet WEND BE NE DO, María, Carlos et moi, de la Fondation Tienda Asilo de San Pedro, nous nous sommes arrêtés avant d’atteindre le projet à Bam pour saluer les frères du monastère. Nous partageons la table et la prière. Nous invitons à Jean Michel et la communauté à participer le dimanche, février 1, lors du Festival des enfants du projet, avec la bénédiction du nouveau centre polyvalent. Une surprise que nous rempli de joie retrouver ce frère dans l’Afrique profonde.

bf-201501-02Le monastère Jésus Sauveur, fondé par le petit frère Emmanuel KOLMOGO, déjà décédé, ensuit la spiritualité de Saint Bernard et de Charles de FOUCAULD, et il est ouvert aux personnes de passage, avec des lieux de silence et de prière. Le style simple et humble, incarné dans la réalité du Burkina Faso de quelques hommes qui suivent Jésus, est son meilleur accueil. Jean Michel a aidé dans leur formation et a partagé son travail quotidien, puisque le monastère a une maintenance autonome et il y a des champs cultivés qui entourent les petites maisons qui composent cette enceinte monastique.

bf-201501-03Le 1 février nous avons commencé le jour de réception de près de deux cents enfants, les adolescents et les jeunes aidés par le projet, certains pendant une dizaine d’années quand nous l’avons commencé, dans l’esprit de la fraternité avec le slogan “ÊTRE AVEC”,rendre le Nazareth quotidien avec les touchés et vivants avec le VIH, dans des conditions d’extrême pauvreté. Notre surprise était voir arriver la voiture du projet avec un moine et Jean Michel, étant donné que le chauffeur bénévole avait déménagé tôt pour Honda pour les ramasser, initiative de Suzanne, la coordonnatrice de WEND BE NE DO au Burkina Faso. C’était une grande joie de partager la célébration de l’Eucharistie avec Jacques, prêtre, qui travaille dans le laboratoire du Centre médical diocésain de Bam, avec Jean Michel et les adultes et les enfants du projet, avec les chansons, danses, fête et en même temps respect. Musulmans et chrétiens avec la joie d’un même Dieu.

bf-201501-04À la fin de l’Eucharistie dominicale, nous avons décidé de bénir le nouveau Centre Polyvalent du projet, construit par la Fondation, qui rend possible de mener des activités avec des espaces mieux et pour plus de six cents personnes de tous âges, touchés par la stigmatisation du VIH, la malnutrition, la négligence sociale ou de l’école, dans le cas des enfants, beaucoup d’entre eux orphelins ou vulnérables.

bf-201501-05Jean Michel et moi, avec deux bonnes assistantes, bénéficiaires de WEND BE NE DO, nous avons béni de l’eau et les deux étaient bénissant les locaux, ouest à Jean Michel, est pour moi. Je me suis souvenu de la veillée pascale dans ma paroisse, où nous avons juste tout mouillé par l’eau de vie, de joie et d’espérance. C’est comme célébrer Pâques en Temps Ordinaire.

bf-201501-06Après nous avons donné la bénédiction finale à l’intérieur d’une des salles du centre polyvalent, avec Jacques, et nous avons commencé la fête, ou tous nous nous faisons petits et profitons les jeux, les danses, l’activité d’un arbre de la paix, fait par les plus grands, ces enfants qu’il a fait dix ans que on fait le début à WEND BE NE DO d’une étape fondamentale de leur vie, et que aujourd’hui, la plupart, ils ont recouvré la santé, la dignité, ils ont conquis la malnutrition et sont en mesure de continuer – le prochain cours débutera à l’université l’un d’eux-, les traitements et le soutien social et psychologique.

logo-wbndNous partageons le repas de fête et dans l’après-midi nous entouré par la voix de tam-tam improvisé avec grands bateaux, également dire au revoir aux enfants qui sont venus de leur village, jusqu’à à 30 km du projet; certains on resté dans le Centre, à passer la nuit et rentrer chez eux le lendemain.

bf-201501-07Personnellement a été une expérience de fraternité et un grand cadeau la rencontre avec Jean Michel dans l’un des endroits plus chers du monde pour moi. J’ai eu l’appui d’un frère de la fraternité qui accompagne dans le rêve et dans la lutte de ceux qui ont besoin de meilleures possibilités d’améliorer leur vie. Merci, Jean Michel, par «être avec» nous, pour avoir partagé Jésus et apprécié son amitié avec les plus petits. Ta expérience en Afrique dans le passé a été ta identification et ton passeport; aucun de nous nous sommes étrangers au Burkina Faso. Je me souviens quand nous prions la Prière d’Abandon à Honda, avec les moines et mes amis espagnols, à la fin de l’heure de Nona, que je me suis touché de l’universalité du message du frère Charles et l’absence de frontières dans la fraternité.

Aurelio SANZ BAEZA

Perín, Carthagène, Murcie, Espagne, le 11 février 2015

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PDF: Rencontre avec Jean Michel BORTHEIRIE au Burkina Faso, janvier-février 2015

También en español: « Encuentro con Jean Michel BORTHEIRIE en Burkina Faso, enero-febrero 2015«