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Archives de l’auteur : Fraternidad Iesus Caritas
(Español) Revista Horeb Ekumene Enero 2019
(Español) ¡Navidad! Jesús es « DIOS con NOSOTROS ». Mariano PUGA.
(Español) Vivir con alegría la grandeza de ser pequeño. Antonio SICILIA VELASCO, fraternidad de Murcia
MESSAGE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS: La bonne politique est au service de la paix
POUR LA CÉLÉBRATION DE LA
LIIe JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX
1er JANVIER 2019
1. ‘‘Paix à cette maison !’’
En envoyant ses disciples en mission, Jésus leur dit : « Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘‘Paix à cette maison’’. S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra vers vous » (Lc 10, 5-6).
Offrir la paix est au cœur de la mission des disciples du Christ. Et cette offre est adressée à tous ceux qui, hommes et femmes, aspirent à la paix au milieu des drames et des violences de l’histoire humaine[1]. La ‘‘maison’’ dont parle Jésus, c’est chaque famille, chaque communauté, chaque pays, chaque continent, dans sa particularité et dans son histoire ; c’est avant tout chaque personne, sans distinctions ni discriminations. C’est aussi notre ‘‘maison commune’’ : la planète où Dieu nous a mis pour y vivre et dont nous sommes appelés à prendre soin avec sollicitude.
C’est donc également mon vœu au début de l’année nouvelle : ‘‘Paix à cette maison !’’.
2. Le défi de la bonne politique
La paix est comme l’espérance dont parle le poète Charles Péguy [2]; elle est comme une fleur fragile qui cherche à s’épanouir au milieu des pierres de la violence. Nous le savons : la recherche du pouvoir à tout prix porte à des abus et à des injustices. La politique est un moyen fondamental pour promouvoir la citoyenneté et les projets de l’homme, mais quand elle n’est pas vécue comme un service à la collectivité humaine par ceux qui l’exercent, elle peut devenir un instrument d’oppression, de marginalisation, voire de destruction.
« Si quelqu’un veut être le premier, dit Jésus, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous » (Mc 9, 35). Comme le soulignait saint Paul VI : « Prendre au sérieux la politique à ses divers niveaux – local, régional et mondial –, c’est affirmer le devoir de l’homme, de tout homme, de reconnître la réalité concrète et la valeur de la liberté de choix qui lui est offerte pour chercher à réaliser ensemble le bien de la cité, de la nation, de l’humanité »[3].
En effet, la fonction et la responsabilité politique constituent un défi permanent pour tous ceux qui reçoivent le mandat de servir leur pays, de protéger les habitants et de travailler pour asseoir les conditions d’un avenir digne et juste. Accomplie dans le respect fondamental de la vie, de la liberté et de la dignité des personnes, la politique peut devenir vraiment une forme éminente de charité.
3. Charité et vertus humaines pour une politique au service des droits humains et de la paix.
Le Pape Benoît XVI rappelait que « tout chrétien est appelé à vivre cette charité, selon sa vocation et selon ses possibilités d’influence au service de la pólis. […] L’engagement pour le bien commun, quand la charité l’anime, a une valeur supérieure à celle de l’engagement purement séculier et politique […] Quand elle est inspirée et animée par la charité, l’action de l’homme contribue à l’édification de cette cité de Dieu universelle vers laquelle avance l’histoire de la famille humaine »[4]. C’est un programme dans lequel peuvent se retrouver tous les politiciens, de n’importe quelle appartenance culturelle ou religieuse, qui souhaitent œuvrer ensemble pour le bien de la famille humaine, en pratiquant ces vertus humaines qui sous-tendent le bon agir politique : la justice, l’équité, le respect réciproque, la sincérité, l’honnêteté, la fidélité.
À ce sujet, méritent d’être rappelées les ‘‘béatitudes du politique’’, proposées par le Cardinal vietnamien François-Xavier Nguyễn Văn Thuận, mort en 2002, qui a été un témoin fidèle de l’Évangile :
Heureux le politicien qui a une haute idée et une profonde conscience de son rôle.
Heureux le politicien dont la personne reflète la crédibilité.
Heureux le politicien qui travaille pour le bien commun et non pour son propre intérêt.
Heureux le politicien qui reste fidèlement cohérent.
Heureux le politicien qui réalise l’unité.
Heureux le politicien qui s’engage dans la réalisation d’un changement radical.
Heureux le politicien qui sait écouter.
Heureux le politicien qui n’a pas peur.[5]
Chaque renouvellement des fonctions électives, chaque échéance électorale, chaque étape de la vie publique constitue une occasion pour retourner à la source et aux repères qui inspirent la justice et le droit. Nous en sommes certains : la bonne politique est au service de la paix ; elle respecte et promeut les droits humains fondamentaux, qui sont aussi des devoirs réciproques, afin qu’entre les générations présentes et celles à venir se tisse un lien de confiance et de reconnaissance.
4. Les vices de la politique
À côté des vertus, malheureusement, ne manquent pas non plus dans la politique les vices, dus soit à une inaptitude personnelle soit à des déformations dans l’entourage et dans les institutions. Il est clair pour tous que les vices de la vie politique ôtent de la crédibilité aux systèmes dans lesquels elle s’exerce, ainsi qu’à l’autorité, aux décisions et à l’action des personnes qui s’y consacrent. Ces vices, qui affaiblissent l’idéal d’une authentique démocratie, sont la honte de la vie publique et mettent en danger la paix sociale : la corruption – sous ses multiples formes d’appropriation indue des biens publics ou d’instrumentalisation des personnes –, la négation du droit, le non-respect des règles communautaires, l’enrichissement illégal, la justification du pouvoir par la force ou par le prétexte arbitraire de la ‘‘raison d’État’’, la tendance à s’accrocher au pouvoir, la xénophobie et le racisme, le refus de prendre soin de la Terre, l’exploitation illimitée des ressources naturelles en raison du profit immédiat, le mépris de ceux qui ont été contraints à l’exil.
5. La bonne politique promeut la participation des jeunes et la confiance dans l’autre
Quand l’exercice du pouvoir politique vise uniquement à sauvegarder les intérêts de certains individus privilégiés, l’avenir est compromis et les jeunes peuvent être tentés par la méfiance, parce que condamnés à rester en marge de la société, sans possibilité de participer à un projet pour l’avenir. Quand, au contraire, la politique se traduit, concrètement, dans l’encouragement des jeunes talents et des vocations qui demandent à se réaliser, la paix se diffuse dans les consciences et sur les visages. Elle devient une confiance dynamique, qui veut dire ‘‘j’ai confiance en toi et je crois en toi’’, dans la possibilité de travailler ensemble pour le bien commun. La politique est pour la paix si elle se manifeste donc, dans la reconnaissance des charismes et des capacités de chaque personne. « Quoi de plus beau qu’une main tendue ? Elle a été voulue par Dieu pour offrir et recevoir. Dieu n’a pas voulu qu’elle tue (cf. Gn 4, 1sv) ou qu’elle fasse souffrir, mais qu’elle soigne et qu’elle aide à vivre. À côté du cœur et de l’intelligence, la main peut devenir, elle aussi, un instrument du dialogue »[6].
Chacun peut apporter sa pierre à la construction de la maison commune. La vie politique authentique, qui se fonde sur le droit et sur un dialogue loyal entre les personnes, se renouvelle avec la conviction que chaque femme, chaque homme et chaque génération portent en eux une promesse qui peut libérer de nouvelles énergies relationnelles, intellectuelles, culturelles et spirituelles. Une telle confiance n’est jamais facile à vivre, car les relations humaines sont complexes. En particulier, nous vivons ces temps-ci dans un climat de méfiance qui s’enracine dans la peur de l’autre ou de l’étranger, dans l’angoisse de perdre ses propres avantages, et qui se manifeste malheureusement aussi, au niveau politique, par des attitudes de fermeture ou des nationalismes qui remettent en cause cette fraternité dont notre monde globalisé a tant besoin. Aujourd’hui plus que jamais, nos sociétés ont besoin d’‘‘artisans de paix’’ qui puissent être des messagers et des témoins authentiques du Dieu Père, qui veut le bien et le bonheur de la famille humaine.
6. Non à la guerre et à la stratégie de la peur
Cent ans après la fin de la Première Guerre Mondiale, alors que nous nous souvenons des jeunes tombés durant ces combats et des populations civiles lacérées, aujourd’hui plus qu’hier nous connaissons la terrible leçon des guerres fratricides, à savoir que la paix ne peut jamais être réduite au seul équilibre des forces et de la peur. Maintenir l’autre sous la menace veut dire le réduire à l’état d’objet et en nier la dignité. C’est pourquoi nous réaffirmons que l’escalade en termes d’intimidation et la prolifération incontrôlée des armes sont contraires à la morale ainsi qu’à la recherche d’une vraie concorde. La terreur exercée sur les personnes les plus vulnérables contribue à l’exil d’entières populations en quête d’une terre de paix. Les discours politiques qui tendent à accuser les migrants de tous les maux et à priver les pauvres de l’espérance ne sont pas justifiables. Au contraire, il faut réaffirmer que la paix se fonde sur le respect de chaque personne, quelle que soit son histoire, sur le respect du droit et du bien commun, de la création qui nous a été confiée et de la richesse morale transmise par les générations passées.
Notre pensée va aussi, à titre particulier, aux enfants qui vivent dans les zones actuelles de conflit, et à tous ceux qui s’engagent afin que leurs vies et leurs droits soient protégés. Dans le monde, un enfant sur six est touché par la violence de la guerre ou par ses conséquences, quand il n’est pas enrôlé pour devenir lui-même soldat ou otage de groupes armés. Le témoignage de ceux qui œuvrent pour défendre la dignité et le respect des enfants n’en est que plus précieux pour l’avenir de l’humanité.
7. Un grand projet de paix
Nous célébrons ces jours-ci le soixante-dixième anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’homme, adoptée au lendemain du deuxième conflit mondial. Souvenons-nous, à ce propos, de l’observation de saint Jean XXIII : « Maintenant, à mesure que l’homme devient conscient de ses droits, germe comme nécessairement en lui la conscience d’obligations correspondantes : ses propres droits, c’est avant tout comme autant d’expressions de sa dignité qu’il devra les faire valoir, et à tous les autres incombera l’obligation de reconnaître ces droits et de les respecter »[7].
La paix, en effet, est le fruit d’un grand projet politique qui se fonde sur la responsabilité réciproque et sur l’interdépendance des êtres humains. Mais elle est aussi un défi qui demande à être accueilli jour après jour. La paix est une conversion du cœur et de l’âme ; et il est facile de reconnaître trois dimensions indissociables de cette paix intérieure et communautaire :
– la paix avec soi-même, en refusant l’intransigeance, la colère et l’impatience et, comme le conseillait saint François de Sales, en exerçant ‘‘un peu de douceur avec soi-même’’, afin d’offrir ‘‘un peu de douceur aux autres’’ ;
– la paix avec l’autre : le proche, l’ami, l’étranger, le pauvre, le souffrant… ; en osant la rencontre et en écoutant le message qu’elle porte avec elle ;
– la paix avec la création, en redécouvrant la grandeur du don de Dieu et la part de responsabilité qui revient à chacun d’entre nous, en tant qu’habitant du monde, citoyen et acteur de l’avenir.
La politique de la paix, qui connaît bien les fragilités humaines et les assume, peut toujours se ressourcer dans l’esprit du Magnificat que Marie, Mère du Christ Sauveur et Reine de la Paix, chante au nom de tous les hommes : « Sa miséricorde s’étend d’en âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles […] ; il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais » (Lc 1, 50-55).
Du Vatican, le 8 décembre 2018
François
[1] Cf. Lc 2, 14 : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’il aime ».
[2] Cf. Le Porche du mystère de la deuxième vertu, Paris 1986.
[3] Lett. ap. Octogesima adveniens (14 mai 1971), n. 46.
[4] Enc. Caritas in veritate (29 juin 2009), n. 7.
[5] Cf. Discours à l’exposition-colloque ‘‘Civitas’’ de Padoue, ‘’30 giorni’’, n. 5 de 2002.
[6] Benoît XVI, Discours aux Autorités du Bénin, 19 novembre 2011.
[7] Enc. Pacem in terris (11 avril 1963), n. 44.
© Copyright – Libreria Editrice Vaticana
PDF: PF 1_1_2019 fr
WEND BE NE DO, Burkina Faso: Rapport de Décembre 2018
Rapport de la visite du suivi du projet WEND BE NE DO (WBND) au Burkina Faso, des coopérants Carlos LLANO, Andrés Pedro MUÑOZ, Alberto HERNANDIS et Aurelio SANZ de la Fondation Tienda Asilo de San Pedro (FTASP) de Carthagène, Espagne, en décembre 2018.
WBND a déjà une trajectoire de 13 ans au Burkina Faso, étant un référant comme projet à l’intention des personnes affectées par le V.I.H.-Sida, dans cette zone africaine frappée par la pauvreté, la corruption, l’insécurité…. 271 adultes et 341 enfants, adolescents et jeunes sont la préoccupation de 60 volontaires en Espagne, 7 au Burkina Faso et une équipe locale de 5 personnes. « Être avec, » accompagner, nous mettre à leur place, ne pas rester insensible devant la souffrance d’autrui, participer à leur joie, ceci est WBND.
(English) Fraternity of Pakistan: National Asssembly 2018
(Português) Charles de Foucauld e o eremitismo. Inácio José do VALE
(Español) Revista Horeb Ekumene diciembre 2018
Lettre d’Avent 2018, frère responsable
Chers frères,
en ce jour de la fête de notre frère Charles nous commençons l’Avent : ces quatre semaines sont un reflet de l’espérance de tous les hommes ; notre humanité , dans une crise permanente et principalement humanitaire, nous fait souffrir et notre Église ne peut dissimuler cette question, ni rester indifférente. Les célébrations avec nos communautés, la prière personnelle, la vie en fraternité en proximité avec ceux qui nous entourent ou avec ceux qui sont loin, tout cela va rythmer notre marche ; l’Avent nous invite à écouter « la voix qui crie dans le désert », celle de ceux qui clament pour leur survie, leurs désirs de paix, de travail et de liberté ; l’humanité continue d’espérer une libération . Les pauvres qui attendent un salut, ceux qui sont menacés par la guerre, les déplacés cherchant un refuge …. ils sont des millions de personnes dans cette situation. Pour eux aussi Jésus vient et nous comme missionnaires nous devons l’annoncer.
L’Église vit un moment difficile avec la crise provoquée par la dénonciation des abus envers les mineurs, et le Pape François y fait front avec humilité et courage face à tous ; ceci est un témoignage d’une recherche de la vérité et le Pape aussi est témoin de la vérité.
Nous sommes en train de préparer notre assemblée mondiale de 2019. Nous sommes appelés à réfléchir sur notre identité de prêtres diocésains missionnaires à la lumière du charisme de Frère Charles. Il est nécessaire pour nous tous d’aider les responsables régionaux, de prier pour tous les frères, pour les fraternités qui commencent et pour celles qui vieillissent.
UNE HUMANITÉ EN CRISE
Tous les jours nous recevons de mauvaises nouvelles d’hommes, de femmes, d’enfants, de jeunes et d’ainés qui souffrent pour des causes qui ne sont pas toujours claires. Nous savons qu’elles dépendent souvent d’intérêts cachés de puissances économiques et de gouvernements qui dissimulent ces réalités. Même les pays du premier monde. Les victimes des guerres, de la violence, du narcotrafic, du sexisme et de la pauvreté crient dans ce désert où d’autres voix demandent justice. Voix qui se mélangent parfois à celles qui demandent vengeance, ou qui disent : « ils ne passeront pas, qu’ils retournent dans leur pays. » Nous aussi nous avons une voix , la voix de Jésus annoncée par les prophètes. Une voix qui doit naître de notre foi, de notre vocation missionnaire, dans le style de Nazareth qui est : être avec les gens de notre ville ou village, avec les plus humbles d’entre eux, car seuls les pauvres nous apprennent à être humble. Le frère Charles découvrit Jésus au milieu des gens simples : imitons le.
UN AVENT QUI NOUS INVITE À ÊTRE RÉCEPTIFS
Ce temps de l’avent est une invitation à écouter, à prendre du temps et dans une attitude comtemplative à être à l’écoute de la Parole, à adorer Dieu dans le silence et à écouter les frères : ceux de la fraternité, les prêtres diocésains que parfois nous avons tant de mal à écouter et à accepter, tant les préjugés tuent le dialogue et la rencontre ; écouter aussi les gens qui viennent à nous ou bien ceux qui travaillent avec nous dans la pastorale, dans le social, ou qui simplement sont nos voisins. Ouvrons la porte accueillons-les sans nous contenter de bons conseils ou de paroles faciles. Montrer notre pauvreté, notre incapacité à arranger « les machines cassées », les cœurs blessés, c’est laisser Dieu agir. Il est le seul indispensable, oui, il guérit. Jésus est attentif à tous et il nous invite à ouvrir notre cœur et à nous laisser innonder par l ‘amour de Dieu et l’amour des gens. Nous retrouverons la joie de suivre Jésus et aiderons beaucoup de gens à transformer leur échec en triomphe et à s’aimer eux mêmes un peu plus.
UNE ÉGLISE QUI SOUFFRE
Nous souffrons des consèquences des abus envers des mineurs dissimulés dans beaucoup de diocèses du monde. L’Église perd en crédibilité….Nous pourrions dire que cela à toujours été ainsi, que cela est inévitable…Mais nous ne serions pas fidèles à la vérité. Cette crise est loin d’être terminée. Notre Pape François souffre beaucoup et affronte la situation en demandant pardon au nom des coupables, écoutant, cherchant une solution équitable pour les victimes ;en cela notre Pape mérite tout notre appui. Restons en communion avec lui, sachant qu’il a des ennemis dans sa propre Église, mais aussi le soutien de beaucoup de gens (croyants ou non) qui voient en lui un prophète de notre temps, un homme cohérent qui bien que « chef d’état » est un homme sensible aux souffrances de l’humanité. Je suis sûr que de cette crise, résultera quelque chose de bon. Par notre prière entrons en fraternité avec lui.
LE 1er DÉCEMBRE
Il y a 102 ans Charles de FOUCAULD s’est remis définitivement dans les mains du Père. C’est un jour pour remercier Dieu pour lui, pour ce qu’il nous a transmis comme intuitions, pour la mission qu’il a réalisée, pour ses rêves un peu fous ; Le frère Charles nous a aidés dans notre vocation et notre spiritualité, à vivre l’amitié avec Jésus et avec les gens dans le petit Nazareth que chacun vit, avec son âge et envie de vivre, dans le silence et dans le témoignage. C’est un cadeau de Dieu qui mérite continuellement notre action de grâce. Mettons dans notre adoration de ce jour tout ce que nous a légué le frère Charles , pas tant par ses écrits spirituels que par son témoignage de vie, d’amour, d’abandon, de confiance et de générosité. Redisons la prière d’abandon même si nous avons du mal à la faire totalement nôtre.
NOTRE ASSEMBLÉE MONDIALE
Du 15 au 30 janvier 2019 aura lieu notre assemblée à Cébu aux Philippines. Le thème central est d’approfondir notre être de prêtre diocésain missionnaire à la lumière du charisme de frère Charles ; Tout ce qui concerne l’assemblée est mentionné sur le site : iesuscaritas.org
A la barre verte de la page d’accueil on trouve le questionnaire de préparation, le programme de l’assemblée, la feuille d’inscription… Pour l’instant nous avons reçu peu d’inscription et seulement un continent (Amérique) a présenté les réponses au questionnaire, ainsi que certaines fraternités régionales. Dès maintenant assumons ce travail. Courage ! Je sais que beaucoup sont très occupés, mais faisons un effort. Avec joie je reçois vos envois.
A l’assemblée viendront tous les responsables régionaux ou délégués, les anciens responsables internationaux et les responsables continentaux. Certains frères ont du mal à payer leur voyage ; la fraternité mondiale s’en charge dans la mesure du possible, mais pour l’instant c’est difficile de répondre à tous ces besoins. Certaines fraternités d’Europe et d’Amérique ont répondu en payant le billet d’un frère d’Afrique ou d’Amérique…Merci. Je vous demande d’aider les frères de Haïti, Burkina Faso, Centrafrique, Tchad, Congo, Cameroun, Madagascar, Pakistan, Inde et Bengladesh qui n’ont pas encore leur billet d’avion. C’est un effort important pour le succés de notre assemblée. Nous élirons notre prochain responsable international et son équipe qui, je suis sûr, nous aiderons à faire fraternité à partir de nos réalités et de nos rêves.
EN MARCHE VERS NÖEL
Nous chercherons à donner la meilleure place de notre vie à celui qui arrive pour rester. Les anges ont annoncé aux bergers la bonne nouvelle et nous annoncent beaucoup de joies. Il y a des anges qui nous appelent à la porte ou par téléphone ou dans la rue et qui nous disent parfois sans le savoir, que Dieu est proche de nous. Il y a des visages qui nous font voir Jésus à l’hôpital, en prison, dans les lieux d’accueil de réfugiés. Anges dans la personne des malades ou des anciens qui ont beaucoup donné pour l’Église, pour la fraternité, pour les pauvres. Visages de personnes anonymes qui font le bien sans rien attendre en retour. Les anges, des gens simples dans nos paroisses, qui nous aident dans la pastorale ou par leur présence dans nos célébrations, ou qui nous offre le meilleur d’eux-mêmes par leur proximité et amitié. Ce sont des anges sans ailes, dont la voix résonne.
Avec cette espérance d’un monde meilleur, d’une Église libérée des tristesses du passé, d’une fraternité de frères au service du royaume, d’un monde renouvelé par des efforts de paix et d’égalité, je vous souhaite un Noël rempli de Dieu et de Jésus, notre frère et ami. Un grand abrazo.
Aurelio SANZ BAEZA, frère responsable
Perín, Carthagène, Murcia, Espagne, 1 décembre 2018,
fête du bienheureux Charles de FOUCAULD
(Merci bien, Jean-Louis RATTIER, par la traduction au français)