AUX FRÈRES DU MAGHREB
FRATERNITÉ SACERDOTALE
IESUS CARITAS
JUILLET 2014, LETTRE D’AURELIO
Chers frères, après notre rencontre de Rabat, nous avons eu le temps pour approfondir dans le vécu et partagé. Pour moi, la réalité d’Église que vous vivez a été une découverte. Parfois isolés, toujours en minorité, -saint François parle de cette minorité comme être petit, pas comme une donnée statistique- la minorité de partager avec des cultures différents dedans le monde de l’Islam, mais incarnés avec les gens, sans l’intention de ne personne changer, mais de servir. Frère Charles est, sans doute, un bon guide. Comme d’autres frères et soeurs de la famille Charles de FOUCAULD, vous avez le privilège de passer où il a passé.
Les motivations de chacun, la vie livrée en diverses tâches, bien sûr qu’ils portent à Jésus comme présence silencieuse, le Nazareth d’être là et d’être avec chrétiens et non chrétiens loin de tout intérêt de ne personne convaincre. Votre partage de vie parle de tout cela. Merci bien pour me permettre lire le coeur de chacun!
Les appels de chaque jour que vous écoutez du muezzin de la mosquée la plus proche, qui font partie du quotidien et arrivent à être cinq fois habituelles par jour, sont aussi l’appel d’un monde profonde et réal, où on n’est pas facile être l’un plus ; toujours notre peau, notre accent ou langue nous marquent comme étrangers. Ça, je pense, c’est au même temps le défis pour partager la vie des autres. J’admire que la majorité de vous sont presque toute sa vie au Maroc, en Algérie ou à Tunis, et je n’ai écouté de personne aucune plainte, ou une expression du rejet du lieu ou d’un regret de l’Europe. Merci pour un témoignage si enrichissant!
L’option par les derniers passe pour l’accueil de tant d’étudiants du Sahel dans vos paroisses et communautés. C’est aussi confier en ils beaucoup de tâches pastorales et cultiver la valeur de l’amitié avec ces minorités. Amitié qui est présente pendant tant d’ans comme voisins des gens simples qui offrent son hospitalité. Je crois que nous ne devons jamais faire une coutume de l’hospitalité : l’hospitalité doit être un style de vivre, assumé comme le travail, la prière ou le bonheur ; doit être le Nazareth partagé et vécu, même si nous sommes isolés ou loin géographiquement les uns des autres. Vivre la fraternité avec tant de kilomètres et faire l’effort d’arriver ou se trouvent les autres frères, -comme dans d’autres pays où les distances sont énormes- c’est aussi un appel à la fidélité au rencontre fraternel pour beaucoup de nous, ou nous habitons près les uns des autres.
Je vous souhait un final festive du Ramadan prochainement, et que l’amour de Jésus imprègne vos vies et remplisse de joie aux personnes que vous avez au côté.
Mes embrasses fraternelles.
Aurelio, frère responsable
Perín, Carthagène, Murcia, Espagne, 15 Juillet 2014,
vêpres de la fête de la Vierge du Carmel